Criquets: alerte rouge

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen_US
cg.howPublishedFormally Publisheden_US
cg.issn1011-0046en_US
cg.journalSporeen_US
cg.number5en_US
cg.placeWageningen, The Netherlandsen_US
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen_US
dc.date.accessioned2015-03-19T13:48:54Zen_US
dc.date.available2015-03-19T13:48:54Zen_US
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/58619en_US
dc.titleCriquets: alerte rougeen_US
dcterms.abstractAvec l'arrivée des premières pluies sur le Sahel, les criquets ont, comme prévu, commencé leurs ravages. Le Mali et le Burkina-Faso ont été les premiers touchés par les criquets sénégalais qui ont, dans plusieurs régions, obligé les...en_US
dcterms.accessRightsOpen Accessen_US
dcterms.bibliographicCitationCTA. 1986. Criquets: alerte rouge. Spore 5. CTA, Wageningen, The Netherlands.en_US
dcterms.descriptionAvec l'arrivée des premières pluies sur le Sahel, les criquets ont, comme prévu, commencé leurs ravages. Le Mali et le Burkina-Faso ont été les premiers touchés par les criquets sénégalais qui ont, dans plusieurs régions, obligé les agriculteurs à recommencer leurs semis. Au Sénégal et en Mauritanie, on s'y attend dans un proche avenir. La mobilisation est maintenant générale dans les pays sahéliens conscients de la grave menace qui pèse sur eux. Des traitements insecticides par poudrage ont été entrepris, un peu partout dans les champs pour tenter de limiter les dégâts. Mais produits et appareils de traitements ne sont pas toujours disponibles surtout dans les régions reculées où le transport pose problème. De plus, des traitements aériens seraient nécessaires pour juguler véritablement ce fléau, malheureusement, les moyens tant techniques que financiers manquent et aucune action de grande envergure n'a pu encore être entreprise. En effet, en l'absence d'une organisation inter états de lutte contre les criquets que l'O.U.A s'efforce actuellement de mettre sur pied, ce sont les services nationaux de protection des végétaux, très démunis face à des pullulations généralisées qui sont chargés de prendre les mesures nécessaires. L'aide internationale se mobilise, elle aussi, un peu tardivement. Le C.I.L.S.S et la F.A.O ont organisé le 7 mai dernier une conférence de concertation entre les bailleurs de fonds pour réunir les moyens nécessaires pour lutter contre le péril acridien évalués à 8 millions de dollars pour l'année 1986. Basé à Montpellier, le PRIFAS (Programme de Recherches Interdisciplinaires Français sur les Acridiens du Sahel) a lancé une vaste opération, soutenue par la Fondation de France et relayée par l'Agence PERISCOOP sur les ondes de Radio France Internationale, l'opération Sautériaux au Sahel (S.A.S.) destinée à recueillir le plus rapidement possible toutes les informations sur la situation acridienne afin de pouvoir intervenir au plus tôt sur les lieux en danger. 12.000 fiches ont ainsi été envoyées dans les pays sahéliens afin d'y collecter les observations qui seront traitées en France. Une fois de plus, on a attendu que l'urgence soit là pour commencer à agir et il est à craindre que, si les prévisions très pessimistes des spécialistes sont exactes, comme cela semble se confirmer, les populations sahéliennes pâtissent lourdement de ce retard. CIRAD/PRIFAS B P 5035 34032 MONTPELLIER Ministère de la Coopération 20, rue Monsieur 75007 PARIS Franceen_US
dcterms.isPartOfSporeen_US
dcterms.issued1986en_US
dcterms.languagefren_US
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen_US
dcterms.typeNews Itemen_US

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