Un droit plus féminisé, SVP!

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.howPublishedFormally Publisheden
cg.identifier.urlhttps://hdl.handle.net/10568/99666en
cg.issn1011-0046en
cg.journalSporeen
cg.number93en
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-26T12:10:40Zen
dc.date.available2015-03-26T12:10:40Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/62665
dc.titleUn droit plus féminisé, SVP!fr
dcterms.abstractLa question du genre progresse de manière presque satisfaisante dans le domaine de l’agriculture, une fois que les nombreux obstacles ont été aplanis avec soin. Les décideurs reconnaissent que les femmes jouent un rôle clé dans le...en
dcterms.accessRightsOpen Access
dcterms.bibliographicCitationCTA. 2001. Un droit plus féminisé, SVP!. Spore 93. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionLa question du genre progresse de manière presque satisfaisante dans le domaine de l’agriculture, une fois que les nombreux obstacles ont été aplanis avec soin. Les décideurs reconnaissent que les femmes jouent un rôle clé dans le développement agricole. Il y a même des hommes très sensibles à cette question et désireux de modifier en conséquence leur comportement professionnel. Mais toutes les avancées réalisées par les femmes, ou par des hommes et des femmes en faveur des femmes, ne seront pas suffisantes si elle ne se concrétisent pas dans le droit, confortées, gardées et protégées. Prenez le droit des femmes à la terre, leurs droits à hériter, leur accès au financement et leur sécurité en tant que conjoint, aucun de ces droits n’a de traduction juridique dans la plupart des pays ACP. Voilà ce qui s’est dit au séminaire organisé fin février 2001 à Kampala (Ouganda) par le CTA, le ministère de la condition féminine d’Ouganda et les agences autrichienne et allemande de développement. Le thème en était la révision des cadres juridiques dans la perspective du renforcement de la condition économique et du rôle des femmes dans l’agriculture et le développement rural. Le problème clé dans bien des pays ACP réside dans la dualité du droit. Il y a dans chaque société un droit coutumier, souvent discriminateur à l’égard des femmes. La colonisation a imposé par-dessus un droit colonial, mais les constitutions actuelles prévoient souvent la prééminence du droit coutumier. La plupart des pays d’Afrique orientale et australe ont hérité un système fondé sur la common law anglaise, mais dans cinq pays d’Afrique australe (Lesotho, Namibie, Swaziland, Afrique du Sud et Zimbabwe) s’ajoute le droit romain hérité de l’influence néerlandaise. Ailleurs, dans l’Afrique francophone et les Caraïbes francophones ou dans les pays lusophones, l’équation est aussi complexe même si les termes en sont différents. Si les outils de la discrimination diffèrent d’un pays à l’autre, les solutions sont souvent semblables : il s’agit de travailler ensemble à un environnement juridique favorisant l’égalité des femmes. Le rapport du séminaire comportera des études détaillées par pays. Dix femmes membres de conseils locaux ont présenté des exemples réconfortants de l’Ouganda, pays hôte du séminaire. Elles ont expliqué les progrès des femmes en matière de codétention de droits fonciers avec les maris, et les normes garantissant un bon degré de représentation des femmes dans toutes les instances de décision. Cette question de la représentation est essentielle dans la mesure où c’est de plus en plus du parlement que doit venir l’impulsion de réforme du droit. Il faut une offensive ' féministe ', une éducation patiente et continue fondée sur des arguments solides, pour susciter l’attention favorable des députés et des fonctionnaires de l’appareil juridique. Quand le droit existant comprend des dispositifs permettant de faire sauter des verrous grâce à des cas d’école, tels que l’aide juridique légale pratiquée en Afrique du Sud, il faut les exploiter à fond. Soixante responsables politiques, représentants d’ONG, juristes de 14 pays et les institutions internationales les soutenant, se sont accordés sur le fait que ce séminaire n’était pas qu’une étape, mais un grand pas dans la bonne direction. La mise en réseau des expériences et des études de cas doit bien entendu se poursuivre tant que le droit n’est pas réformé. A lire aussi : Le rôle économique des femmes dans le développement agricole et rural : promouvoir les activités génératrices de revenus (En point de mire). Grace Akello et Fatou Sarr. CTA. 2000. CTA Nº 980. O unités de crédit. Nous demandons aux abonnés PDS d’utiliser leurs bons de commande.en
dcterms.isPartOfSporeen
dcterms.issued2001
dcterms.languagefr
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeNews Item

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