Les semences récalcitrantes enfin mises au pas

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.howPublishedFormally Publisheden
cg.issn1011-0046en
cg.journalSporeen
cg.number56en
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-23T11:06:59Zen
dc.date.available2015-03-23T11:06:59Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/60754
dc.titleLes semences récalcitrantes enfin mises au pasfr
dcterms.abstractEn Malaisie, des essais sur certains fruitiers exotiques ont fait faire un grand pas aux méthodes de conservation des semences. Une nouvelle technique pourrait aider les botanistes qui collectent et stockent les gènes de nombreuses plantes...en
dcterms.accessRightsOpen Access
dcterms.bibliographicCitationCTA. 1995. Les semences récalcitrantes enfin mises au pas. Spore 56. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionEn Malaisie, des essais sur certains fruitiers exotiques ont fait faire un grand pas aux méthodes de conservation des semences. Une nouvelle technique pourrait aider les botanistes qui collectent et stockent les gènes de nombreuses plantes tropicales dont on n'arrivait pas jusqu'à présent à conserver les graines. En effet, les semences de l'hévéa, de la noix de coco, du cacao ou du café, des espèces précieuses pour l'économie de nombreux pays tropicaux, sont dites « récalcitrantes » car on ne peut les sécher progressivement puis les congeler, contrairement aux semences dites « normales » qui, après un tel traitement, peuvent être stockées pendant plusieurs années. Alors que ces dernières ont un taux d'humidité de l'ordre de 5 %, les semences récalcitrantes renferment trop d'eau pour pouvoir être congelées sans risque car la glace qui se forme à l'intérieur tue les tissus. En vue de maintenir la diversité génétique, on collectait jusqu'à présent une graine de chaque espèce que l'on faisait germer pour obtenir de nouvelles semences. Ce système avait l'inconvénient demander à la fois du temps et de l'espace. Des chercheurs de la Malaysien University of Agriculture à Selangor ont effectué des essais sur les fruits du jacquier, un arbre du même genre que l’« arbre à pain ». Pour résoudre le problème lié à la congélation des graines elles-mêmes, ils ont utilisé les embryons ce celles-ci dont la teneur en eau est nettement inférieure. La manipulation des embryons était délicate en raison de leur taille très réduite (quelques millimètres seulement). On les a trempés dans une solution d'acide sulfonique diéthylique et de proline afin de les protéger des effets du froid liés à l'humidité de l'air. Après avoir absorbé l'excès d'eau consécutif à ce traitement, on a procédé à un séchage doux pendant une heure, puis à une congélation progressive et une immersion dans l'azote liquide qui permet la conservation. Au bout d'un mois, 60 % des semences étaient encore aptes à la germination. Les fruits obtenus dans le jardin d'expérimentation au terme de ces manipulations ne présentaient aucune anomalie, ce qui semble prouver l'innocuité de cette technique pour les embryons de graines. D'après un chercheur des Royal Botanic Gardens de Kew, au Royaume-Uni, il s'agirait là d'une découverte d'une portée exceptionnelle. New Scientist » (11 June 1994) - IPC Specialist Group King's Reach Tower - Stamford Street- London SE19LS - ROYAUME-UN!en
dcterms.isPartOfSporeen
dcterms.issued1995
dcterms.languagefr
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeNews Item

Files