La trypanosomiase, un fléau qui nuit toujours à la santé du cheptel et de l’homme malgré des méthodes de lutte originales

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.coverage.countryMalien
cg.coverage.iso3166-alpha2MLen
cg.coverage.regionSouthwest Asiaen
cg.coverage.regionAsiaen
cg.coverage.regionWestern Africaen
cg.coverage.regionAfricaen
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
cg.subject.ctaBETAILen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-19T14:19:00Zen
dc.date.available2015-03-19T14:19:00Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/59523
dc.titleLa trypanosomiase, un fléau qui nuit toujours à la santé du cheptel et de l’homme malgré des méthodes de lutte originalesen
dcterms.abstractLes experts en santé animale s’accordent à penser que la trypanosomiase est la maladie des animaux d’élevage la plus grave rencontrée en Afrique.en
dcterms.accessRightsOpen Accessen
dcterms.bibliographicCitationCTA. 2003. La trypanosomiase, un fléau qui nuit toujours à la santé du cheptel et de l’homme malgré des méthodes de lutte originales. Programme de radio rurale 03/03. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionCHAPEAU Les experts en santé animale s’accordent à penser que la trypanosomiase est la maladie des animaux d’élevage la plus grave rencontrée en Afrique. Non seulement elle sévit sur plus du tiers de la superficie du continent mais elle constitue une grave menace pour les populations, en transmettant la maladie du sommeil. Le point sur la lutte contre ce terrible fléau pour la santé animale avec Crépin Hilaire Dadjo au Burkina et Filifing Diakité au Mali. DUREE DE LA BANDE 7’33 Studio La trypanosomiase est causée par des parasites appelés trypanosomes transmis aux animaux et aux hommes par des glossines communément appelées mouche tsé-tsé. On estime qu’environ 40 millions de têtes de bovins soit environ 30 pour cent du cheptel bovin, et autant de caprins et d’ovins, courent en permanence un risque d’infection trypanosomienne. Saidou Tembely, Directeur Général du Laboratoire vétérinaire de Bamako nous parle des effets de la trypanosomiase sur les bovins et de la lutte traditionnelle . Tembely La maladie joue sur la productivité et elle entraîne également des avortements avec une baisse de production de lait. Et quand elle atteint l’animal, si elle n’est pas traitée, elle est fatale. Donc dans toute la zone ouest, elle constitue vraiment un problème majeur. Et comme moyen de lutte, il y a la chimiothérapie qui constitue un moyen de lutte en ce moment et nous avons deux produits qui sont là sur la marché depuis un certain temps et il y a une indication de résistance de ces produits ailleurs et en ce moment, nous sommes en train de voir quel est le statut au Mali. Diakité Il y a certainement des façons de lutter au niveau local aussi que vous devez promouvoir ? Tembely Bon en matière de lutte, j’avais parlé de la chimiothérapie mais au delà de la chimiothérapie, il y a également la lutte contre les vecteurs ou on utilise des pièges et des écrans imprégnés. Studio Cette lutte anti–vectorielle se manifeste de deux façons : « les systèmes attractifs mobiles » qui sont les bovins eux même qu’on pulvérise avec des insecticides. Ce système bien qu’efficace a de sérieuses limitations: le coût, la pollution de l’environnement, les problèmes d’approvisionnement et surtout la chimiorésistance des parasites à ces trypanocides. Pour l’instant une quinzaine de pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’est et du Sud ont rapporte des cas de résistance, unique ou multiple chez les bovins. La deuxième méthode est appelée « système attractif fixe » qui sont les écrans et les pièges. Une nouvelle forme de pièges, les piéges biconiques ou bipyramidaux a été expérimenté dans toute l’Afrique de l’Ouest et notamment dans la zone péri-urbaine de Bamako au Mali. Sadou Maiga, coordinateur national de l’Unité de lutte contre la mouche tsé-tsé au Mali nous parle de ces pièges. Sadou Maiga Nous utilisons ce que nous appelons le système attractif toxique, ça c’est des pièges et des écrans qui sont faits à base de tissus, tissus moustiquaires, tissus noirs, tissus bleus, combinés pour constituer ce qu’on appelle un piége. Ce piège là, il attire la mouche tsé-tsé et quand il est imprégné d’insecticide, il tue la mouche tsé-tsé. Donc c’est ce que nous utilisons cette année et nous venons de boucler une campagne au cours de laquelle nous avons posé 7500 pièges dans la zone péri-urbaine de Bamako. Diakité Est ce que vous êtes optimiste que pour la santé de l’animal, vous allez vaincre la mouche tsé-tsé ? Sadou Maiga Bon nous n’avons aucun doute parce que la mouche tsé-tsé, une fois que vous avez l’insecticide, en tous cas comme je viens de le dire, ne résiste pas à l’insecticide et nous sommes en fin de campagne, notre première campagne de lutte à grande échelle contre la mouche tsé-tsé et je vous dis que il y a des endroits déjà où nous avons eu à supprimer à 100% les mouches tsé-tsé. Donc le résultat de la campagne, avant que je ne parte il y a une semaine, en tous cas on était à 80, de 80 à 100 % de réduction selon la zone où on se trouve. Studio Mais une nouvelle méthode beaucoup plus originale de lutte est la lutte biologique basée sur des manipulations génétiques Kaboré Là nous sommes dans l’insectarium du CIRDES où nous élevons trois espèces de mouches tsé-tsé et présentement nous sommes dans la salle de manipulation .... Bruits de manipulation d’instruments Kaboré Ici, ils sont en train de procéder au triage, sexage des glossines c’est à dire qu’à l’éclosion, nous avons des adultes de males et femelles ensemble, on les engourdit au froid à 4, 7 degrés et avec un pinceau, on peut séparer les males des femelles et c’est à cette occasion qu’on peut marquer les glossines avec les gouaches acryliques, lorsqu’il s’agit de les lâcher sur le terrain. Dadjo Mais excusez moi, avant la démonstration, en quoi consiste le marquage, c’est dans quel but ? Kaboré En fait l’objectif c’est pour pouvoir apprécier la qualité du produit sur le terrain c’est à dire que la clé de coloris permet de savoir l’âge des glossines, le point de lâcher et cela sur le terrain, on peut voir leur comportement, à quelle distance elles se dispersent et quelle est la survie sur le terrain. Studio Idrissa Kaboré est entomologiste au CIRDES, le Centre International de Recherche en Développement sur l’Elevage en zone Sub Humide de Bobo Dioulasso. Il explique au micro de Crépin Hilaire Dadjo en quoi consiste cette méthode Kaboré Le principe va du fait que du point de vue biologique, il est reconnu que la femelle de glossine ne s’accouple qu’une seule fois ou un certain nombre de fois au début de sa vie et qu’elle a la capacité de garder la semence du mâle qu’elle soit féconde ou pas, dans les spermatiques qui sont donc les organes où sont conservés la semence. Ensuite au niveau du mâle, on peut soumettre les cellules initiales des spermatozoïdes aux rayons gamma, on peut le faire, les rayons gamma et elles sont lésées : les doses appliquées sont lésées, perdent le pouvoir de s’apparier aux ovules mais gardent leur mobilité. Et normalement un mâle stérile qui s’accouple avec une femelles, si les doses sont suffisantes, cette femelle ne pourra pas déposer de larves. Et donc dans la nature nous voyons que si toutes les femelles sont inséminées par des mâles stériles, elles vont disparaître sans laisser de descendance donc à terme on va aboutir à l’extinction de l’espèce. Dadjo Vous disiez la dernière fois que le Mali a reçu de votre part une centaine de milliers de mouches, est ce que vous pouvez me parler un peu de cela ? Kaboré Oui, effectivement dans la programmation , dans la chronologie du programme, il était prévu de faire des études expérimentales, c’est à dire des lâchers expérimentaux et ils nous ont demandé de fournir des mâles stériles, dix mille mâles stériles par semaine pendant 20 semaines et donc de novembre 2002 jusqu’en fin janvier 2003,nous avons livré 110 mille mâles stériles de l’espèce Glossina Palpalis Gambiensis qui a permis donc de faire des études de comportement de ces mouches sur le terrain, la survie, la dispersion et l’effet de ces mâles stériles. Dadjo Est ce que il y a eu un premier bilan qui a été réalisé par rapport á ce lâcher de mouches mâles dans la banlieue de Bamako ? Kaboré Oui, nous pouvons dire oui et en attendant les documents finaux, il faut dire que nous sommes déjà satisfaits parce que les mouches produites au CIRDES se comportent comme les mouches sauvages à savoir en terme de dispersion, là où on a capturé des mouches sauvages, on a aussi capturé les mouches mâles stériles et à certains endroits, du fait qu’on a fait des lâchers inondatifs, on a capturé que des mâles stériles. Donc en terme de survie, en terme de dispersion, en terme de comportement pour rechercher les femelles sauvages si je peux dire, nous sommes satisfaits et il y a eu, au niveau des femelles sauvages, à la dissection, on a vu les effets de ces mâles stériles sur ces femelles.en
dcterms.isPartOfProgramme de radio rurale 03/3, Radio Ruraleen
dcterms.issued2003en
dcterms.languagefren
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeAudioen

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