L'enseignement technique au service de l'agriculture
cg.contributor.affiliation | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
cg.howPublished | Formally Published | en |
cg.issn | 1011-0046 | en |
cg.journal | Spore | en |
cg.number | 52 | en |
cg.place | Wageningen, The Netherlands | en |
dc.contributor.author | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dc.date.accessioned | 2015-03-23T11:06:43Z | en |
dc.date.available | 2015-03-23T11:06:43Z | en |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/10568/60577 | |
dc.title | L'enseignement technique au service de l'agriculture | fr |
dcterms.abstract | L'enseignement technique et la formation professionnelle en Afrique ne sont pas toujours adaptés au contexte socio-économique des entreprises artisanales et industrielles. Pour remédier à cette situation, quelques initiatives intéressantes se... | en |
dcterms.accessRights | Limited Access | |
dcterms.bibliographicCitation | CTA. 1994. L'enseignement technique au service de l'agriculture. Spore 52. CTA, Wageningen, The Netherlands. | en |
dcterms.description | L'enseignement technique et la formation professionnelle en Afrique ne sont pas toujours adaptés au contexte socio-économique des entreprises artisanales et industrielles. Pour remédier à cette situation, quelques initiatives intéressantes se font jour dans certains pays dans le domaine du machinisme agricole et de la transformation alimentaire en particulier. En Afrique francophone, on a transposé le modèle d'ensegnement technique français des années 60. Outre que les conditions économiques ont radicalement changé, la formation professionnelle n'est pas un système que l'on peut copier d'un pays à l'autre. C'est le reflet d'un contexte socio-économique et culturel, explique André Delluc, coordinateur du réseau ETDI (voir encadré). En Afrique, les artisans ne sortent pas de l'école. Les jeunes partent en apprentissage souvent chez un parent ou un ami artisan pour quelques années et là, ils apprennent le métier dans toutes ses composantes, c'est-à-dire qu'à la fin de leur formation, ils peuvent s'installer à leur compte, ce qui n'est pas le cas des élèves sortant des Lycées Techniques, formés pour être salariés d'entreprises modernes qui n'embauchent plus dans beaucoup de pays.» Au Tchad, un projet de restructuration de l'enseignement technique et de la formation professionnelle prévoit de s'appuyer sur des centres proposant des formations complémentaires à temps partiel aux apprentis, en accord avec leurs patrons artisans. «Actuellement, ce sont les artisans, très nombreux, qui dominent dans l'économie africaine, continue André Delluc. Comment le système éducatif peut-il travailler avec ce secteur qualifié abusivement d'informel, en restant prudent car c'est un équilibre fragile ? Si l'enseignement technique africain a beaucoup à apprendre de ses vieux travailleurs, le contraire est vrai aussi.» A Koutiala, au Mali, un projet de «partenariat éducatif Nord-Sud», avec le lycée professionnel de Mauléon, a permis l'ouverture d'une section de mécanique agricole au lycée technique. Des référentiels de formation, des stages en entreprises pour les élèves scolarisés et l'accueil de personnels des sociétés avoisinantes (Compagnie Malienne des Textiles, Office du Niger) sont prevus, et des operations de foemation complementaires doivent etre proposees aux artisans locaux. Partir du terrain Selon André Delluc, il faut que la formation professionnelle en Afrique parte d'un métier, des tâches à accomplir. Pour ce faire, il faut tout d'abord déterminer les demandes et les débouchés du marché local, puis étudier de quoi les artisans ont besoin spécifiquement et le demander aux centres de formation. Le contact avec le terrain est indispensable. Ainsi, au Cameroun, une étude de marché a mis en évidence un manque de moulins à céréales dans la région, ainsi que de toute sorte de matériel pécialisé dans la transformation céréalière. Il est apparu par la même occasion que l'on manquait d'un personnel compétent pour la fabrication et la maintenance de ces machines. Une réponse intéressante est proposée par I’ENSAI (Ecole Nationale. Supérieure d'Agro-Industrie) de N'Gaoundéré au Cameroun qui a mis au point un décortiqueur de mil dont le transfert est envisagé vers une entreprise camerounaise.«D'une façon plus générale, il est nécessaire, dit André Delluc, que tous les établissement se constituent en centres de ressources pour les entreprises locales, se chargent eux-mêmes d'identifier les besoins et proposent, en réponse, des actions et des suivis de formation adaptés.» Déjà, la Mauritanie a pris des mesures parmi lesquelles figure la création d'un centre de ressources et de suivi pour tous les établissements professionnels. Cette structure a pour mission d'identifier les besoins du marché de l'emploi, de coordonner les programmes de formation initiale et continue, d'assurer la formation continue du personnel, de gérer les relations entre l'école et l'entreprise, et de diffuser les informations techniques. Contact : André Delluc - Réseau ETDI GRET - 213, rue La Fayette 75010 - Paris – France | en |
dcterms.isPartOf | Spore | en |
dcterms.issued | 1994 | |
dcterms.language | fr | |
dcterms.publisher | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dcterms.type | News Item |