Se préparer au pire
cg.contributor.affiliation | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
cg.howPublished | Formally Published | en |
cg.identifier.url | https://hdl.handle.net/10568/99642 | en |
cg.issn | 1011-0046 | en |
cg.journal | Spore | en |
cg.number | 122 | en |
cg.place | Wageningen, The Netherlands | en |
cg.subject.cta | BETAIL | en |
dc.contributor.author | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dc.date.accessioned | 2015-03-26T12:16:11Z | en |
dc.date.available | 2015-03-26T12:16:11Z | en |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/10568/63178 | |
dc.title | Se préparer au pire | fr |
dcterms.abstract | Alors que la grippe aviaire continue de faire des victimes humaines, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures concrètes pour parer à l’éventualité d’une pandémie dont le risque est désormais ouvertement admis.. | en |
dcterms.accessRights | Open Access | |
dcterms.bibliographicCitation | CTA. 2006. Se préparer au pire. Spore, Spore 122. CTA, Wageningen, The Netherlands | en |
dcterms.description | Alors que la grippe aviaire continue de faire des victimes humaines, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures concrètes pour parer à l’éventualité d’une pandémie dont le risque est désormais ouvertement admis. Les promesses de dons à hauteur de 1,9 milliard de dollars US (1,6 milliard d'euros), faites à la conférence internationale de Pékin en janvier 2006, prouvent que la menace est prise très au sérieux. Une grande partie des fonds est destinée à la mise en place de stratégies nationales de réponse intégrée dans les pays du Sud dont les propres systèmes n'ont pas la capacité de réagir à une urgence de cette ampleur. Selon les Nations unies, un effort international massif et coordonné est nécessaire pour éviter la pandémie ou du moins en atténuer l’impact. D’après des fonctionnaires de l’ONU, des stratégies clés consistent à moderniser les systèmes vétérinaires, lancer des campagnes de vaccination et inciter les petits exploitants à modifier leurs contacts avec les animaux. L’amélioration de la surveillance et de la détection permettra aux agriculteurs et aux services vétérinaires d’intervenir rapidement et d’appliquer l’ensemble des actions recommandées: abattage, mesures de biosécurité et vaccination. La FAO a averti des conséquences potentiellement désastreuses en cas de propagation de ce virus en Afrique. “S'il devait s’enraciner dans les campagnes africaines, les conséquences seraient catastrophiques pour un continent déjà éprouvé par la faim et la pauvreté”, estime David Harcharik, directeur général adjoint de l’organisation. Il faudrait abandonner aussi vite que possible des pratiques risquées comme le mélange d’espèces animales différentes dans les basses-cours ou sur les marchés, conseille-t-il. “Des fonds seront nécessaires pour des programmes d’indemnisation des paysans qui seront ainsi encouragés à participer aux campagnes de lutte”, a-t-il ajouté. Les premiers signes des dégâts économiques que pourrait causer le virus apparaissent. Au moment de la mise sous presse de ce numéro, le 21 mars, six pays avaient annoncé des foyers de grippe aviaire chez l’homme causée par le virus H5N1, et plusieurs autres dont le Nigeria signalaient la présence du virus chez des volailles. La confirmation de l’infection d’oiseaux migrateurs par la souche H5N1 a également causé une vive inquiétude dans plusieurs pays européens. Environ 200 millions de poulets ont été abattus dans le monde, plongeant les aviculteurs dans la crise. La FAO s’inquiète des embargos préventifs sur les importations de volailles pour faire face à la maladie. Les réactions des consommateurs aux manifestations potentielles de la grippe aviaire ont déjà des effets catastrophiques en Europe et ailleurs. En Italie, par exemple, la consommation de volailles a diminué de 50 %. Certains États ACP prennent des mesures pour concevoir des programmes de contrôle de la grippe aviaire, mais la plupart ont besoin d’une aide accrue. Le Groupe de travail sur les espèces envahissantes des Caraïbes (CISWG) a recommandé aux États sous son égide de renforcer immédiatement leur vigilance et de s’atteler aux questions de quarantaine, de législation, de systèmes de diagnostic et d'alerte rapide. | en |
dcterms.isPartOf | Spore | en |
dcterms.issued | 2006 | |
dcterms.language | fr | |
dcterms.publisher | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dcterms.type | News Item |