2- Les feuilles de papayer à l’assaut des prédateurs du niébé

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.coverage.regionAfrica
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
cg.subject.ctaENVIRONNEMENTen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-19T14:19:11Zen
dc.date.available2015-03-19T14:19:11Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/59595
dc.title2- Les feuilles de papayer à l’assaut des prédateurs du niébéfr
dcterms.abstractA coté de leurs champs de coton et d’arachide, les paysans béninois font toujours traditionnellement un champ de niébé, une céréale très riche en protéines.en
dcterms.accessRightsOpen Access
dcterms.bibliographicCitationCTA. 2002. 2- Les feuilles de papayer à l’assaut des prédateurs du niébé. Programme de radio rurale 02/4. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionLES FEUILLES DE PAPAYER A L’ASSAUT DES PRÉDATEURS DU NIÉBÉ CHAPEAU A coté de leurs champs de coton et d’arachide, les paysans béninois font toujours traditionnellement un champ de niébé, une céréale très riche en protéines. Le niébé est aussi, de toutes les cultures maraîchères, celle qui reçoit le plus de pesticides, souvent nuisibles à la santé humaine. Le Projet de Protection Écologique Durable du Niébé ou projet Pedune s’efforce donc de promouvoir des alternatives naturelles. Grégoire Yacouto a enquêté: DUREE DE LA BANDE 7’46 Studio Le projet Pedune ou Protection Écologique Durable du Niébé a été initié par l’INRAB, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Bénin à Porto Novo. Charles Agri est le directeur du projet Agri Si on considère le complet ...l’ensemble des cultures pratiquées par nos agriculteurs, la culture vivrière qui reçoit le plus de produits phytosanitaires, c’est le niébé et dans nos différents milieux, dans nos différents villages, les paysans ont la possibilité en principe d’utiliser des produits recommandés pour traiter les cultures vivrières, notamment pour traiter le niébé mais très peu parmi eux utilisent ces produits pour différentes raisons. La première est la disponibilité de ces produits. La deuxième c’est le prix de ces produits : en l’absence de système de crédit sur les cultures vivrières, les paysans se trouvent bloqués dans l’accès à ces produits. La conséquence c’est que les paysans ont recours aux produits qui constituent les produits et traitement du cotonnier, produit qui n’est pas recommandé sur les cultures vivrières. Pour les aider à contourner ce problème, nous avons essayé de voir si on ne pouvait pas trouver des produits disponibles dans leur milieu , dont ils peuvent maîtriser aux même la gestion pour le traitement du niébé. C’est ainsi que en parcourant la littérature, nous avons pu constaté que certaines plantes avaient des effets insecticides, notamment les feuilles de papayer, les feuilles de neem et les feuilles de tiss. Studio Cette protection naturelle pour le niébé à partir de substances végétales est bien entendu testée en milieu paysan. C’est ainsi que dans le village de Gobé, dans le centre du Bénin, Bokor Nicodème utilise maintenant l’extrait aqueux de feuilles de papayer. Il nous dit comment il la prépare Bokor Pour la solution des feuilles de papayer, on prend une mesure ici d’un bol. Quand on amasse les feuilles de papayer dedans pour un kilogramme et demi avec un litre d’eau et un huitième de morceau de Palmida qu’on pile. On finit de piler et on couvre la solution là, correctement. C’est quand tu sais que c’est demain que tu dois aller traiter ton champ que tu dois réaliser la solution aujourd’hui et ...on prend la solution là, on va au champ, on prend l’appareil et on traite notre champ. Yacouto Alors, avec quoi vous filtrez ? Bokor On filtre avec pratiquement les foulards, les tissus très fins. Yacouto Alors maintenant pour un hectare par exemple de niébé. il faut quelle quantité de feuilles de papaye ? Bokor Pour une parcelle par exemple, il faut un kilo et demi fois deux. Maintenant on divise la parcelle par cinq donc fois deux, fois cinq donc pratiquement dix kilos comme ça et quand on vous parle de un huitième de morceau de savon de Palmida, c’est pour pouvoir faire fixer sinon lui pratiquement, il n’a rien à foutre dedans mais c’est pour pouvoir fixer la solution sur les feuilles de niébé. Yacouto C’est pas détruit par le soleil ? Bokor La solution ? Yacouto Oui. Bokor La solution normalement pratiquement, il faut pas attendre midi avant de traiter. Il faut faire au plus neuf heures pour commencer le traitement. Yacouto Alors si on vous demande de comparer les anciennes méthodes que vous appliquiez avant et aujourd’hui cette technique, si on vous demande de comparer les deux, qu’est ce que vous pouvez dire ? Bokor Bon notre méthode actuelle là, est encore plus ...plus normale que ce qu’on faisait avant puisque on sait que avant si on traite niébé avec produits chimiques du coton là, le rendement est trop élevé mais ça nous tue, ça nous rend malade de manière que les gens ont compris que c’est ça qui nous tue le plus. C’est pourquoi ces méthodes, on manipule librement sans avoir des maux de ventre, des personnes qui meurent a l’hôpital à cause de ça. Donc, ça là nous a attiré aussi sur le découragement des produits chimiques en faveur de l’extrait aqueux. Studio Mais une chose est d’inventer une alternative. Une autre, le plus important c’est de la vulgariser pour que le maximum de paysans l’utilise. Alors comment s’y prendre. Nous retrouvons Charles Agri de l’INRAB Agri Cette question nous préoccupe beaucoup et l’Institut de Recherches Agricoles du Bénin n’est pas une structure de vulgarisation mais une structure de recherches. Donc après avoir élaboré des technologies, il y a un canal par lequel ces technologies passent aux structures de vulgarisation en commençant par les structures de Recherche-Développement qui les essayent en milieu réel et ces technologies passent progressivement de la recherche au milieu paysan a travers les vulgarisateurs mais le problème que nous avons à ce niveau est que les structures de vulgarisation se l’approprient et vous savez, les structures de vulgarisation n’ont pas toujours les moyens pour aller vers les paysans actuellement. C’est pour cela que nous sommes en train de tester un système de formation que nous appelons “l’école paysanne” “farmers field school” et qui consiste en réalité a apprendre au paysan à gérer une culture en y incluant le traitement aqueux bien sûr. A travers ce système on espère que, lorsqu’on va dans un village, on forme un ou deux paysans, on demande à ce que ces paysans forment un ou deux autres paysans. La deuxième précaution que nous prenons, c’est que nous travaillons beaucoup avec des organisations non-gouvernementales qui ont déjà pour fonction de relayer les structures étatiques de vulgarisation. Yacouto Mais depuis 2000 que l’expérience a commencé, est que vous pensez que les paysans, le nombre de ceux qui s’approprient cette technologie s’accroît ou ...? Agri Visiblement le nombre s’accroît. On sait que le nombre s’accroît mais ce n’est pas tellement le problème de.... Cette technologie ne se pose pas spécifiquement en terme de l’accroissement du nombre mais ça devrait se poser en terme d’accroissement des superficies traitées : Beaucoup de paysans traitent une partie seulement du niébé qu’ils ont cultivé. Il a par exemple fait un demi hectare de niébé mais il ne traite que 0,2 avec l’extrait aqueux à cause de la pénibilité par exemple de préparation, de pilage et autres .... et ce 0,2 qu’il traite, en raison de la conscience qu’il a que ce produit est plus écologique, plus sain, il réserve ça à la consommation et l’autre partie de son champ, il le traite généralement avec le produit du cotonnier, qui est un produit non recommandé, même disons prohibé et c’est ça qu’il vend au marché. Donc on peut dire que la technologie est là mais elle ne règle pas les problèmes encore entièrement parce que il faut qu’on puisse trouver un système pour mécaniser la préparation de la mouture pour la préparation de l’extrait aqueux. Studio Et l’INRAB ainsi que d’autres organisations non gouvernementales, s’emploient à développer une mécanisation pour la mouture des feuilles de papayer. Des recherches sont donc en cours. Fin de la bande.en
dcterms.isPartOfProgramme de radio rurale 02/4, Radio Ruraleen
dcterms.issued2002
dcterms.languagefr
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeAudio

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