TICs: Réduire la fracture numérique

cg.coverage.regionAfrica
cg.howPublishedFormally Publisheden
cg.identifier.urlhttps://hdl.handle.net/10568/99643en
cg.issn1011-0046en
cg.journalSporeen
cg.number123en
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
cg.subject.ctaGESTION DE L'INFORMATIONen
dc.contributor.authorWaiswa, Vincenten
dc.date.accessioned2015-03-26T12:16:49Zen
dc.date.available2015-03-26T12:16:49Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/63475
dc.titleTICs: Réduire la fracture numériquefr
dcterms.abstractLes technologies de l’information et de la communication (TIC) apportent des solutions pratiques à quantité de problèmes (...)Toutefois, la pleine réalisation de leur potentiel requiert plus d’études et de travaux préparatoires.en
dcterms.accessRightsOpen Access
dcterms.bibliographicCitationWaiswa, Vincent. 2006. TICs: Réduire la fracture numérique. Spore, Spore 123. CTA, Wageningen, The Netherlandsen
dcterms.descriptionLes technologies de l’information et de la communication (TIC) apportent des solutions pratiques à quantité de problèmes. Elles sont porteuses d'un réel espoir d’améliorer la vie des populations des pays ACP. Toutefois, la pleine réalisation de leur potentiel requiert plus d’études et de travaux préparatoires. Nous avons mis au point ici à Bridges.org un modèle qui vise à garantir le succès des TIC dans la réduction des inégalités dans le monde. Nous pensons que les TIC peuvent profiter à ceux qui savent bien les utiliser, qu’elles peuvent vraiment améliorer les revenus et les conditions de vie et offrir certains avantages culturels et politiques. Ceux qui n’y ont pas accès se retrouvent à la traîne, ce qui aggrave encore les inégalités. Toutefois, ces technologies ne sont pas toujours utilisées à bon escient, car de nombreuses initiatives manquent de bases solides en la matière et échouent à intégrer et utiliser les TIC de manière efficace. En Afrique, les moyens de communication de base tels que les lignes téléphoniques font défaut à la majorité de la population rurale. Pourtant, tout montre que l'accès à des technologies désormais courantes comme la radio et le téléphone, sans même parler d’Internet, peut transformer la vie des ruraux dans de nombreux domaines : agriculture, santé, éducation et bien d’autres. Les projets de développement ont, hélas, souvent échoué à fournir des modèles durables et reproductibles d’usage communautaire des TIC. Ils s’égarent dans des approches top down qui ne tiennent compte ni des besoins, ni des intérêts, ni des orientations ou même de la participation des populations locales. Un modèle réaliste est donc nécessaire pour que les TIC aident à surmonter les principaux obstacles à un développement à la base. Ce qui fonctionne vraiment Chez Bridges.org, nous avons analysé ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et pourquoi. Nous nous sommes appuyés sur notre expérience et sur celle d’autres organisations pour bâtir notre stratégie nommée Accès véritable/Impact véritable (RA/RI). Il s’agit d’identifier les facteurs déterminants pour un réel accès aux TIC, un accès générateur d’un impact réel sur le développement socio-économique, au-delà des seuls ordinateurs et connexions. La technologie doit absolument être utilisée de manière appropriée. Ainsi, dans l’un de nos projets, intitulé Collecte et échange de contenus agricoles locaux (CELAC), nous avons monté un réseau de courtiers en savoirs communautaires, qui reçoivent chaque lundi des messages succincts (SMS) d’aide pratique en langues locales. Ces messages traitent de sujets aussi variés que les méthodes de semis du maïs, la préparation des couches de compost ou l’élevage de volailles et autres animaux. Le système fonctionne car bon nombre d’habitants en milieu rural possèdent des téléphones portables. Il ne fonctionnerait pas via la messagerie électronique, car les coûts de formation et d’entretien font obstacle à l’utilisation de l’Internet. Des agriculteurs high-tech Nous avons déjà utilisé ce modèle dans différents contextes, à des niveaux divers, aussi bien dans des villages que dans les plus hautes instances politiques. Nous l’avons par exemple employé pour évaluer un projet pilote destiné à tester l’usage d’assistants numériques personnels (ou agendas électroniques) dans le secteur de la santé dans trois pays africains (Ghana, Kenya et Ouganda). De tels ordinateurs de poche ont été distribués à des médecins, à des auxiliaires de santé et à des étudiants en médecine, qui devaient en démontrer la viabilité et l’utilité dans la collecte de données et la dissémination d’informations médicales. En Ouganda, la méthodologie a été utilisée dans un projet de collecte et de dissémination d’informations locales auprès des agriculteurs. Ceux-ci peuvent produire et partager de l’information par divers moyens incluant forums, foires, téléphones portables, radio, cassettes audio et DVD, bulletins d’information, brochures et Internet. Le projet est essentiellement aux mains des bénéficiaires eux-mêmes et les technologies tout comme les informations sont bien adaptées aux réalités rurales. Peser le pour et le contre Nous collaborons également avec le Groupe de mise en réseau des applications à haut débit (BANG), un groupe d’étudiants en mastère et doctorat en sciences de l’informatique des universités de Western Cape et Cape Town en Afrique du Sud. L'objectif est d'articuler la recherche informatique en Afrique avec les besoins réels des populations et les processus d’élaboration des politiques dans le secteur des TIC. Notre travail est structuré par nos 12 Commandements pour des initiatives efficaces de développement par les TIC. Ces recommandations aident les projets en matière de TIC à bien démarrer grâce à une bonne préparation, un examen de ce qui a marché ou pas marché et la consolidation de ces enseignements. Par exemple, si un projet cherche à installer une connexion Internet sans fil de petite portée pour les soins de santé dans une communauté rurale en Afrique du Sud, où cela n'a jamais été fait auparavant, nous suggérons aux chefs de projet de commencer par étudier la mise en place de la WiFi (réseau numérique sans fil) dans un autre pays d’Afrique ou dans n’importe quel autre contexte rural, et d’observer les projets qui utilisent une technologie différente pour les soins de santé en Afrique du Sud rurale. Ils pourront ainsi comparer les différentes options, repérer les embûches possibles, avant de se lancer dans leur propre aventure TIC. Les chances de réussite seront ainsi bien supérieures. E–mail :vincent@bridges.orgen
dcterms.isPartOfSporeen
dcterms.issued2006
dcterms.languagefr
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeNews Item

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