Les épices, une richesse a promouvoir

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.howPublishedFormally Publisheden
cg.issn1011-0046en
cg.journalSporeen
cg.number54en
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-23T11:06:51Zen
dc.date.available2015-03-23T11:06:51Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/60666
dc.titleLes épices, une richesse a promouvoiren
dcterms.abstractDe nombreuses épices poussent dans le monde tropical, à l'état sauvage ou cultivées. Parent pauvre de la recherche, elles ne font pas l'objet de beaucoup d'études pour l'amélioration de leur production ou leur protection face à la destruction...en
dcterms.accessRightsOpen Accessen
dcterms.bibliographicCitationCTA. 1994. Les épices, une richesse a promouvoir. Spore 54. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionDe nombreuses épices poussent dans le monde tropical, à l'état sauvage ou cultivées. Parent pauvre de la recherche, elles ne font pas l'objet de beaucoup d'études pour l'amélioration de leur production ou leur protection face à la destruction de leur habitat. Elles pourraient cependant être une richesse pour les pays producteurs. Après le National HortiD'cultural Research Institute d'Ibadan, sur les 34 épices utilisées au Nigeria, 26 sont des variétés locales, les autres étant des produits d'importation. On peut distinguer parmi les espèces locales celles qui sont régulièrement cultivées comme les oignons, l'ail ou le poivre et celles qui poussent à l'état sauvage comme la muscade de Calabasch (Monodora myristica) ou la maniguette (Aframomum melgueta). Parmi les espèces sauvages, diverses plantes sont potentiellement intéressantes, susceptibles de satisfaire une multitude de goûts et pouvant prétendre trouver un débouché sur le marché mondial. Les épices sont diversement appréciées en fonction des régions. La muscade de Calabasch ou ariwo, le poivre de Guinée ouéru (Xylopia aethiopicum), le Tetrapleura te traptera figurent parmi les produits les plus communément acceptés. Ces trois espèces entrent dans la préparation de nombreux plats et remèdes locaux. Intégrées ou associées On trouve dans la forêt tropicale un grand nombre d'épices, bien connues localement. Ce sont des espèces sauvages qui côtoient de grands arbres comme le teck (Tectona spp) ou le baobab (Adansonia digitata). Le poivre, par exemple, prend support sur ces arbres comme de nombreuses autres plantes grimpantes. Ces espèces sont peu cultivées mais les paysans les protègent souvent, dans leurs champs ou dans la nature. Parfois les agriculteurs les utilisent comme cultures intercalaires dans des champs de maïs, de manioc, de cacao ou dans les plantations de caoutchouc. Dans les jardins de case, certaines épices comme l'Occimum sont associées aux cultures de légumes, d'amarante ou de tomates. La plupart de ces espèces sont peu prolifiques. Ainsi, on ne trouve qu'environ dix plants de Tetrapleura tetraptera sur une surface de cent hectares, d'où les faibles quantités récoltées et les prix élevés sur les marchés locaux. A titre d'exemple, la muscade de Calabasch (Monodora myristica), une des épices les plus utilisées, coûte environ 1 600 dollars la tonne, avec une fluctuation de 25 à 50 % selon l'abondance des récoltes. Des recherches a mener Actuellement, le prix des épices les plus courantes est bas. En raison d'une surproduction, la baisse de prix atteint 75 % pour le clou de girofle, la cardamome, le gingembre, la vanille et le poivre noir. De quoi mécontenter tous les producteurs, si ce n'est les désespérer. Comme ces espèces végétales ne sont le plus souvent pas cultivées, elles ne font guère l'objet de recherche. En outre, les activités agricoles (brûlis, déforestation, extension des cultures commerciales) et les activités humaines comme la construction de routes, détruisent une grande partie de leur habitat et met en péril leur survie. Des recherches sont nécessaires si l'on ne veut pas que ces espèces disparaissent du monde végétal : identifier précisément les espèces peu connues, informer les responsables de projets et les agriculteurs de la spécificité de leur habitat, de leur mode de culture, de leurs propriétés. Dans l'état actuel des choses, il ne suffit pas de préserver les plantes existantes, il faut aussi favoriser leur expansion, élargir la répartition des espèces afin de leur donner un maximum de chances. Des études doivent aussi être menées sur la transformation, la conservation et le stockage de ces plantes. Celles-ci sont d'autant plus importantes que ces produits sont utilisés en petite quantité, seuls ou dans des mélanges. La plupart des épices peuvent être stockées sur des étagères et conservées de 6 à 9 mois dans les conditions ambiantes. L'amélioration des techniques de transformation et de conditionnement permettrait d'allonger le temps de stockage, aspect capital lorsque les produits sont destinés à la vente locale, voire à l'exportation. Il serait intéressant aussi d'élargir la palette des variétés d'épices de base commercialisées afin de diversifier la demande en proposant des goûts, saveurs et arômes nouveaux. Parmi les nouvelles épices introduites sur le marché, certaines peuvent être employées seules, d'autres associées à des épices plus courantes pour amorcer les changements souhaités. Beaucoup de pays d'Afrique n'exploitent pas les potentialités que représentent ces plantes, ni pour un usage local, ni pour l'exportation. Le National Horticultural Research Institute a mis au point un projet de préservation des épices d'Afrique afin de prendre de toute urgence des mesures visant à protéger, étudier et exploiter durablement ces espèces. Des efforts régionaux coordonnés accéléreraient le processus.en
dcterms.isPartOfSporeen
dcterms.issued1994en
dcterms.languagefren
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeNews Itemen

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