Conclusions des études de la Banque mondiale sur les produits de base
cg.contributor.affiliation | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en_US |
cg.coverage.region | ACP | en_US |
cg.coverage.region | Africa | en_US |
cg.coverage.region | Caribbean | en_US |
cg.coverage.region | Oceania | en_US |
cg.howPublished | Formally Published | en_US |
cg.identifier.url | http://agritrade.cta.int/fr/Archives/Newsletter-Agriculture/2003/July-2003 | en_US |
cg.journal | Agritrade | en_US |
cg.number | Juillet 2003 | en_US |
cg.place | Wageningen, The Netherlands | en_US |
cg.subject.cta | MARKETING | en_US |
cg.subject.cta | COMMERCE | en_US |
dc.contributor.author | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en_US |
dc.date.accessioned | 2015-03-30T07:16:34Z | en_US |
dc.date.available | 2015-03-30T07:16:34Z | en_US |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/10568/63940 | en_US |
dc.title | Conclusions des études de la Banque mondiale sur les produits de base | en_US |
dcterms.abstract | Un document présenté lors de Conférence... | en_US |
dcterms.accessRights | Open Access | en_US |
dcterms.bibliographicCitation | CTA. 2003. Conclusions des études de la Banque mondiale sur les produits de base. Juillet 2003. CTA, Wageningen, The Netherlands. | en_US |
dcterms.description | Un document présenté lors de Conférence annuelle de la Banque mondiale sur l'économie du développement qui s'est tenue en mai dernier à Paris a fait la synthèse des enseignements tirés et des conclusions des différentes études sectorielles menées par la Banque mondiale sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et, notamment des cinq denrées de base que sont le coton, les produits laitiers, les noix, le riz et le sucre. Pour les pays ACP, l'une des conclusions majeures de ce rapport reste l'identification des « effets préjudiciables de la libéralisation du commerce multilatéral sur certains pays et, notamment, la perte des clauses commerciales préférentielles et la hausse des prix pour les consommateurs nets de produits de base ». Il ressort de ces études que la plupart des marchés de produits de base se caractérisent par de faibles volumes d'échanges et un nombre limité d'acteurs, d'où les problèmes de prix et de volatilité. Elles confirment également à quel point les distorsions des échanges pèsent sur les flux commerciaux, font baisser les cours mondiaux et restent un frein à l'accès au marché. Les points importants à retenir de la situation des différents secteurs sont les suivants : * dans le secteur du riz, les droits et taxes aux frontières pour toutes les variétés de riz se montent à 43% mais atteignent 217% pour le riz Japonica ; * dans le secteur du sucre, « les prix du marché mondial sont tellement faussés que, virtuellement, aucun pays ne peut y exporter sans recourir à certaines formes de subventions ». La libéralisation des échanges dans le secteur du sucre « entraînerait des gains de revenus estimés à 4,7 milliards de dollars, une hausse de 38% des cours mondiaux du sucre et une progression du commerce du sucre d'environ 20% ». Avec la libéralisation du secteur, « la hausse des prix du sucre compenserait à elle seule près de la moitié des pertes de quotas subies par les pays bénéficiant de l'accès préférentiel ». Les perspectives de réforme du secteur du sucre semblent favorables et les engagements internationaux qui ont été déjà pris alimentent la dynamique de changement, tant aux États-Unis que dans les pays de l'UE ; * dans le secteur des produits laitiers, les subventions à l'exportation ont déprimé les prix mondiaux en créant des excédents cycliques chez des producteurs souvent très gros et peu compétitifs ; selon les conclusions du document, « les chances de réformer la politique du secteur semblent minimes » ; * dans le secteur du coton, les politiques agricoles des États-Unis et, dans une certaine mesure, de l'UE, « ont déstabilisé des producteurs africains pourtant compétitifs et entraîné des pertes de revenus dans les zones rurales encore plus importantes que les aides au développement que reçoivent un certain nombre de ces pays ». On a malgré tout le sentiment que « les perspectives de réforme du secteur du coton restent, au mieux, assez faibles ». Ce compte rendu de synthèse rappelle également que « la libéralisation du commerce des produits agricoles entraînerait une hausse des prix significative, allant de 10 à 20% sur le marché du coton, de 20% sur le marché des noix, de 20 à 40% pour le sucre et les produits laitiers et jusqu'à 90% pour le riz à grains moyens/ronds ». Toutefois, ces fortes tendances à la hausse pourraient être atténuées par l'offre de produits de substitution disponibles sur le marché. Il affirme en conclusion qu'il y aura des gagnants et des perdants de la libéralisation du commerce des produits agricoles « mais qu'elle contribuera pour l'essentiel à la réduction de la pauvreté rurale dans le pays en développement, car le Sud jouit dans l'ensemble d'un grand avantage comparatif en matière d'agriculture ». De plus, la « libéralisation du commerce des produits agricoles générera des revenus substantiels dans les zones rurales des pays les moins avancés (PMA) ». Comment: Pour les pays ACP, les pertes de revenus engendrées par l'érosion des préférences commerciales du fait de la libéralisation des produits agricoles sont relativement élevées. Qui plus est, avec les faibles perspectives de libéralisation généralisée des échanges concernant d'autres produits de base présentant pour les pays ACP un intérêt particulier à l'exportation, comme le coton par exemple, il est peu probable que ces pays puissent en tirer de réels avantages. Et c'est notamment vrai lorsque l'on considère les produits concernés par le système de « découplage partiel » qui est en passe d'être instauré dans l'UE. | en_US |
dcterms.isPartOf | Agritrade | en_US |
dcterms.issued | 2003 | en_US |
dcterms.language | fr | en_US |
dcterms.publisher | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en_US |
dcterms.type | News Item | en_US |