Le karité : une richesse peu exploitée
cg.contributor.affiliation | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
cg.howPublished | Formally Published | en |
cg.issn | 1011-0046 | en |
cg.journal | Spore | en |
cg.number | 32 | en |
cg.place | Wageningen, The Netherlands | en |
dc.contributor.author | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dc.date.accessioned | 2015-03-23T11:05:38Z | en |
dc.date.available | 2015-03-23T11:05:38Z | en |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/10568/59857 | |
dc.title | Le karité : une richesse peu exploitée | fr |
dcterms.abstract | Le karité, arbre très apprécié des populations rurales, pousse dans toute la zone soudanienne. Les femmes ramassent ses amandes pour en extraire de l'huile ou pour les vendre. Pourtant, à peine 40 % de la production est valorisée a cause... | en |
dcterms.accessRights | Open Access | |
dcterms.bibliographicCitation | CTA. 1991. Le karité : une richesse peu exploitée. Spore 32. CTA, Wageningen, The Netherlands. | en |
dcterms.description | Le karité, arbre très apprécié des populations rurales, pousse dans toute la zone soudanienne. Les femmes ramassent ses amandes pour en extraire de l'huile ou pour les vendre. Pourtant, à peine 40 % de la production est valorisée a cause d'importants problèmes de transformation et de commercialisation. Sur un grand ruban d'environ 500 km de large, qui se déroule de l'est du Sénégal au sud du Tchad, pousse un arbre aux fruits quasi miraculeux : le karité (Butyrospermum parkii). Les peuplements les plus importants de cet arbre trapu, au fût court et aux feuilles d'un vert sombre, se trouvent au Mali, au Burkina Faso, et au Nord du Bénin, du Togo et de la Côte d'Ivoire. La densité varie de quelques individus à l'hectare dans les régions à forte densité démographique, à 50 ou 60 dans les régions peu peuplées. Les femmes ramassent les fruits du karité et en extraient, en les pilant dans un mortier, une huile très pure et d'excellente qualité. Elles en font du «beurre de karité», très prisé en Afrique, pour leur propre consommation ou pour le vendre au marché. Lorsque la récolte est bonne, les «ramasseuses» de karité passent des contrats avec des commerçants pour leur vendre les amandes ou le beurre. Pour beaucoup, c'est la seule possibilité d'obtenir de l'argent liquide. «Le karité représente plus de la moitié des sources de revenus des villageoises» estime Olivier Krugg, qui a réalisé une étude sur ce sujet pour le CEPAZE*, au Mali. Le karité est très utilisé pour la cuisine principalement mais aussi comme cosmétique et en pharmacopée : pour soigner les rhumes et les foulures, pour cicatriser les plaies, comme produit de beauté. Il est aussi recherché pour ses sous-produits : la pulpe et la coque servent d'enduit pour étanchéifier les cases ; les agriculteurs l'étendent sur leurs champs en guise d'engrais ou ils le transforment en combustible. Du karité à tout faire Le karité est désormais connu des pays du Nord pour sa valeur industrielle : les sociétés de chocolaterie le recherchent comme substitut du beurre de cacao et comme produit d'enrobage, les sociétés de cosmétiques pour ses propriétés de douceur et d'onctuosité, les laboratoires pharmaceutiques pour ses pouvoirs cicatrisants et protecteurs de la peau. Malgré ces multiples utilisations, le karité n'est pas pleinement valorisé. «Environ 60 de la production pourrit en brousse» estiment les experts qui se sont intéressés à cette filière. Plusieurs facteurs entravent la transformation et la commercialisation. «C'est un produit très difficile à transformer» reconnaît Bernard Clamagirand, Directeur du CEPAZE, qui travaille depuis de longues années sur la mise au point de machines centrifugeuses villageoises. «Les amandes contiennent une espèce de seccotine qui bouche les tamis et colle les pièces des machines». Le Mockarité, la dernière de ces machines mises au point, est encore expérimentale mais elle suscite beaucoup d'espoirs. Une transformation difficile Au niveau industriel, les usines qui transforment le karité au Mali, au Burkina Faso et au Bénin rencontrent aussi des problèmes. Les femmes livrent beaucoup d'amandes mal séchées aux usines. Or, les presses ne peuvent travailler que des amandes bien séchées sinon elles se bouchent comme les machines villageoises. En outre, la production fluctuante du karité (voir encadré) laisse les presses inutilisées pendant deux ou trois années consécutives, ce qui pose des problèmes de rentabilité. Les principaux pays producteurs tentent de mettre au point des politiques de commercialisation pour mieux valoriser le karité. Le Burkina Faso, le Togo et le Bénin en ont nationalisé la collecte et la vente. Le Mali et la Côte d'ivoire la laissent aux mains de commerçants privés. Des politiques radicalement opposées dont seul le temps permettra de juger l'opportunité. CEPAZE : Centre d'Echanges et Promotion des Artisans en Zones à Equiper - 18, rue de Varenne 75006 - Paris – France | en |
dcterms.isPartOf | Spore | en |
dcterms.issued | 1991 | |
dcterms.language | fr | |
dcterms.publisher | Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation | en |
dcterms.type | News Item |