L'aviculture : des protéines pour aujourd'hui et pour demain !

cg.contributor.affiliationTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
cg.howPublishedFormally Publisheden
cg.issn1011-0046en
cg.journalSporeen
cg.number31en
cg.placeWageningen, The Netherlandsen
dc.contributor.authorTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dc.date.accessioned2015-03-19T13:50:13Zen
dc.date.available2015-03-19T13:50:13Zen
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10568/59468
dc.titleL'aviculture : des protéines pour aujourd'hui et pour demain !fr
dcterms.abstractMalgré le développement, ces dernières années, de l'aviculture industrielle en Afrique, la petite aviculture rurale y fournit encore environ 80 % de la viande de volaille. Les efforts de recherche et de développement devraient tenir compte de...en
dcterms.accessRightsLimited Access
dcterms.bibliographicCitationCTA. 1991. L'aviculture : des protéines pour aujourd'hui et pour demain !. Spore 31. CTA, Wageningen, The Netherlands.en
dcterms.descriptionMalgré le développement, ces dernières années, de l'aviculture industrielle en Afrique, la petite aviculture rurale y fournit encore environ 80 % de la viande de volaille. Les efforts de recherche et de développement devraient tenir compte de cette réalité. La volaille, en fournissant viande et oeufs, constitue une source de protéines animales facilement disponible et pourtant, le déficit en protéines des Africains ne cesse de se creuser. Il est donc nécessaire d'élaborer et de mettre en oeuvre une stratégie adéquate qui permette de développer en Afrique ce secteur. Le principal obstacle à une amélioration de la productivité est le taux de mortalité très élevé dû aux maladies et en particulier à la maladie de Newcastle. Il faut donc améliorer les techniques d'élevage pour réduire ces pertes. Les méthodes de vaccination conventionnelles, qui nécessitent une chaîne de froid, sont difficiles à mettre en oeuvre en milieu rural. Il semble préférable d'étudier les remèdes traditionnels et de développer les vaccins recombinants thermostables. De nouvelles espèces plus productives ne présentent aucun intérêt si la mortalité demeure très élevée. Les races locales plus résistantes Dans le cadre de certains projets, il a été suggéré d'échanger plusieurs jeunes coqs de race locale contre un coq de race étrangère. Après quelques essais non fructueux, les éleveurs s'y refusent car, étant donné le taux de mortalité très élevé, il est encore préférable d'avoir plusieurs oiseaux, même s'ils sont moins productifs. Les races indigènes sont plus résistantes à la maladie et s'adaptent mieux au climat et aux conditions difficiles que les espèces importées. Elles ont un poids inférieur et des pattes plus longues : leurs besoins en apports alimentaires sont donc inférieurs car elles peuvent gratter plus facilement dans la brousse autour des habitations, notamment à la recherche de déchets de cuisine. Grâce à leurs couleurs sombres, elle sont des proies moins faciles pour les rapaces que les races importées. Les poules locales sont meilleures couveuses et cette caractéristique doit être préservée jusqu'à ce que les agriculteurs africains puissent acheter des incubateurs. Le désir d'augmenter la productivité ne doit pas faire perdre de vue l'importance fondamentale des caractéristiques de ces races. Il est nécessaire d'approfondir les études sur la capacité de certains oiseaux à se nourrir d'aliments riches en fibres, particularité très importante puisque la volaille, les porcs et les hommes sont en concurrence directe pour la consommation des céréales disponibles. Des aliments originaux Des exemples existent d'aliments originaux, dont l'homme ne peut rien faire mais qui représentent une source de nourriture idéale pour la volaille. C'est le cas des déchets de poisson, des sous-produits de brasseries et d'huilerie. De même, le tourteau de coton peut servir à nourrir les animaux s'il est utilisé au bon moment et dans des proportions correctes. Assurer une large diffusion de l'information est l'une des tâches essentielles. Il est plus facile pour les scientifiques africains de communiquer avec leurs confrères européens qu'avec leurs voisins africains. Et pourtant, c'est entre des pays dont les expériences sont semblables que le dialogue peut être le plus fructueux. C'est pourquoi le séminaire a confirmé la nécessité de créer un réseau africain pour la mise en valeur de l'élevage avicole pour renforcer les contacts entre les institutions africaines et européennes. Les attributions de ce réseau seraient très variées : compilation de documents sur les différentes expériences et diffusion de l'information; coordination des programmes de formation pour les personnels travaillant en recherche et développement; définition des priorités de recherche ; recherche de financement et de possibilités de coopération. Une recherche mieux adaptée Les programmes de recherche devraient être interdisciplinaires et couvrir les différents aspects de la production de volaille, l'accent devant être mis sur des méthodes de recherche adaptées pour assurer la sécurité alimentaire en zone rurale, éviter l'exode vers les villes et garantir aux familles un revenu supplémentaire. Les idées évoquées dans ce dossier ont été développées lors d'un séminaire organisé par le CTA à Salonique, en Grèce, au mois d'octobre 1990. Cinquante spécialistes, venus de 21 pays d'Afrique anglophone et francophone, des chercheurs européens, des représentants des administrations nationales, d'organismes internationaux et des bailleurs de fonds y ont pris part.en
dcterms.isPartOfSporeen
dcterms.issued1991
dcterms.languagefr
dcterms.publisherTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperationen
dcterms.typeNews Item

Files